dimanche 17 juin 2018

le glaucome maladie chronique reconnu dans le monde sauf par la CNAS.



Le glaucome est une grave maladie des yeux,c'est une atteinte du nerf optique. Il est dû à un excès de pression dans l'œil et sa fréquence augmente avec l'âge (après 40 ans). Le risque majeur est de devenir aveugle.Environ 600 000 Algériens en souffrent . Le glaucome c'est la Deuxième cause de cécité dans le monde, le glaucome touche cinquante à soixante millions de personnes dont six à sept millions devenus aveugles.




POINT DE VUE : Ne pas oublier les malades atteints de glaucome


En Algérie, environ 600 000 personnes sont traitées pour un glaucome (et des centaines de milliers seraient atteintes sans le savoir car cette maladie reste longtemps silencieuse). ce mal sévit particulièrement dans le Sud et peut être à l'origine de la perte de la vue. Aussi, ont-ils recommandé au ministère de la Protection sociale et à la CNAS de classer le glaucome comme maladie chronique, ce qui permettrait aux malades un meilleur accès aux soins et aux médicaments

 considération CNAS : Glaucome à vie non chronique .


Le Pr Rachid Garout a axé son intervention sur les dangers de la pression intraoculaire (PIO), dont son impact aggravant du glaucome. “Quel que soit le type de glaucome, il existe une relation dose-dépendant entre la réduction de la pression intraoculaire et la conservation du champ visuel”, a expliqué le praticien.
Il a recommandé sa prise en charge thérapeutique, sérieuse et régulière. “La PIO cible est un concept utile dans la gestion du patient glaucomateux”. 

Il a précisé qu’il faut procéder à l’exploration du champ visuel, au moins cinq fois, pour déterminer le stade de la maladie. “Malheureusement, aucune n’est remboursée par la Cnas”, a indiqué son confrère du CHU Béni-Messous. “Nous nous battons pour que le glaucome soit considéré comme une maladie chronique”, a-t-il ajouté. Le Pr Nouri est passé aussitôt au chapitre du traitement, dont le choix doit être dicté, de son avis, par “des exigences d’efficacité et de tolérance”. Il a fait l’apologie de la bithérapie, qui simplifie, a-t-il expliqué, le traitement et induit, par ricochet, une meilleure observance.