lundi 2 mai 2016

Arrêt cardiaque : Conseils pour réussir a sauver des vies .

L'arrêt cardiaque n'est pas si brutal que cela. Il s'annonce un mois environ avant son arrivée avec des alertes et symptômes tels que la douleur de poitrine, des essoufflements, des étourdissements, des évanouissements ou des palpitations. Mais seuls 19% des patients appellent les secours. Chaque année, environ 50 000 Français décèdent prématurément d'un arrêt cardiaque . Soit environ un arrêt cardiaque toutes les 10 minutes. Et, seuls 5 à 7 % des victimes d'arrêt cardiaque survivent. Or, certains signes avant-coureurs surviennent souvent plusieurs semaines avant l'accident. Pris en considération, ils pourraient alerter les malades et augmenter leurs chances de survie, selon les résultats d' une étude publiée dans la revue médicale Annals of Internal Medicine .

* Arrêt du Coeur :  Personne n’est à l’abri . Quand le cerveau affolé entraine le cœur à sa perte.

 
Cela n’arrive pas qu’aux hommes, âgés de 60 ans, soumis aux risques comme le tabagisme, l’hypertension artérielle, le cholestérol, ou le surpoids. L’arrêt cardiaque atteint aussi les femmes, dès 65 ans. Dans 8 cas sur 10, les arrêts cardiaques les plus fréquents sont causés par l’obstruction progressive des artères coronaires (artères qui irriguent le cœur) ou à cause de la formation d’un caillot.

Les jeunes ne sont pas à l’abri d’un arrêt cardiaque. Il arrive que même des enfants, soient soudainement foudroyés, bien souvent lors d’un effort physique important. Dans cette situation, la cause est une malformation du muscle cardiaque, ou des troubles du rythme congénitaux. Ces cas peuvent être dépistés quand il y a déjà eu des « morts subites » dans la famille.

Les arrêts de coeurs  nécessitent des soins d’extrême urgence. Un arrêt du cœur est suivi d’un arrêt de l’oxygénation du cerveau. Ses causes sont diverses, à savoir un infarctus du myocarde dans le cas d’artères coronaires obstruées, un désamorçage de la pompe cardiaque dû à une blessure, une rupture d’anévrisme, une détresse respiratoire pouvant faire suite à une overdose, une pendaison ou une noyade, une obstruction - par un corps étranger - de la trachée-artère ou encore à un asthme sévère. L’arrêt cardiaque peut entraîner la mort si des soins d’urgence ne sont pas donnés au sujet.

* Connaitre les symptomes

La douleur dans la poitrine était le symptôme le plus fréquent. Les autres signes d'alerte étaient l'essoufflement d'effort et les pertes de connaissance. « Dans deux cas sur trois les douleurs de la poitrine étaient caricaturales d'un problème cardiaque, avec une douleur intense en étau. Mais elles avaient été intermittentes jusqu'à la survenue de l' arrêt cardiaque . En revanche, lorsque c'était une difficulté pour respirer, elle démarrait quelques jours avant et était le plus souvent continue jusqu'à l'arrêt cardiaque», précise le chercheur de l'Inserm et cardiologue.

* savoir réagir : Comment sensibiliser le grand public aux gestes de premiers secours face à un arrêt cardiaque ?


Rien ni magique , pas de sercrets pour cette intervention . Avant d'effectuer les gestes de survie, il est nécessaire de déterminer si la personne qui vient de tomber brutalement devant vous est en arrêt cardiaque.
Si le sujet est inconscient (il ne répond pas à vos questions, il ne réagit pas à des demandes simples comme « serrez la main ») et qu'il ne respire plus (son abdomen ne bouge plus, vous ne sentez pas son souffle), il est en arrêt cardiaque. Une fois la situation comprise, appelez le SAMU (15), localisez-vous, et ne raccrochez jamais sans l'autorisation de votre interlocuteur. Ce simple geste pourra sauver une vie.

L’absence de pouls témoigne de l’arrêt cardiaque qui implique l’appel, en urgence, des pompiers (18) ou du SAMU (15). Depuis n’importe quel pays d’Europe, il suffit de composer le 112. Composé depuis la France, le 112 permet une redirection vers le 18 ou le 15.
En attendant l’arrivée des secours, il est primordial de tenter de maintenir le patient en vie en effectuant un massage cardiaque et une ventilation soit par bouche-à-bouche, soit par intubation. Un professionnel de santé ou un urgentiste présent sur les lieux va dispenser des médicaments au patient par perfusion. Le redémarrage du cœur peut aussi être obtenu par défibrillation (chocs électriques).

* Traitement et prevention.

 
L’hospitalisation du patient est obligatoire et va permettre de rechercher le facteur déclenchant de l’arrêt du cœur.. Si celui-ci est dû à une overdose d’héroïne, un protocole de désintoxication est mis en place.
La meilleure façon de prévenir certaines formes d’arrêts cardiaques est de conserver une hygiène de vie sans faille, à savoir : ne pas fumer, avoir une alimentation variée, saine et non excessive, lutter contre l’obésité, avoir une activité physique quotidienne même modérée, ne pas consommer de produits stupéfiants.

* Observation des chercheurs .

 
Des scientifiques ont étudié l’activité du cœur et du cerveau de rats juste avant la mort de l’animal par asphyxie et ils ont constaté que le cerveau des animaux envoyait une rafale de signaux vers le cœur, engendrant des dommages irréversibles sur celui-ci et entrainant sa perte. Lorsque les chercheurs ont bloqué ces signaux, le cœur a survécu plus longtemps.

Selon l’étude, si un processus similaire se produit chez l’homme, alors il pourrait être possible de l’aider  à survivre à un arrêt cardiaque en coupant cette tempête de signaux en provenance du cerveau.
Ainsi, l’équipe de scientifiques de l’école de médecine de l’université du Michigan a trouvé quelque chose de surprenant. Il "suffirait" de rompre la communication chimique entre le cerveau et le cœur pour sauver ce dernier, ce qui est “contraire à la quasi-totalité de la pratique médicale d’urgence".
Chaque jour, environs 14 Français meurent d’un infarctus. De ceux/celles qui font la malheureuse expérience d’un arrêt cardiaque, même avec un traitement médical, seuls 10 % d’entre eux survivent et sorte de l’hôpital.

Les chercheurs ont abordé la question de savoir pourquoi le cœur d’une personne, précédemment en bonne santé, s’arrête soudainement de fonctionner, après seulement quelques minutes sans oxygène.
Il s’avère que, même si une personne en arrêt cardiaque perd conscience et ne montre aucun signe de vie, le cerveau continue à être actif. Dans une précédente étude, ces mêmes chercheurs ont constaté que quand le cœur est en train de mourir, il est inondé par des signaux du cerveau, probablement dans une tentative désespérée de le sauver. Selon les chercheurs, cet afflux brutal de signaux pourrait être responsable de l’expérience de mort imminente qu’éprouvent certaines personnes. 

Dans la nouvelle étude, les chercheurs ont induit un arrêt cardiaque chez des rats en leur faisant respirer du dioxyde de carbone ou en les soumettant à une injection létale. Les chercheurs ont ensuite étudié l’activité cérébrale des animaux par électroencéphalographie (EEG) et leur activité cardiaque par échocardiographie (ECG) dans les moments qui ont précédé la mort. L’équipe a également mesuré des produits chimiques de signalisation présents dans le cœur et le cerveau des rats pendant toute l’expérience.

Tout d’abord, la fréquence cardiaque des animaux a chuté brutalement. C’est alors que leur activité cérébrale s’est intimement synchronisée avec l’activité cardiaque. Les chercheurs ont utilisé une nouvelle technologie, qu’ils ont développée, pour mesurer la fréquence cardiaque, battement par battement.
Alors que le cœur et le cerveau sont en phase, les chercheurs ont observé un afflux de plus d’une douzaine de composés neurochimique, comme la dopamine, qui produit des sentiments de plaisir, et la noradrénaline, qui joue notamment un rôle dans la vigilance. Ce flot de produits chimiques pourrait expliquer pourquoi les personnes qui subissent des expériences de mort imminente la décrivent comme "plus réelle que réelle", selon les chercheurs.

Chez les rats, l’activité du cerveau et du cœur est restée synchronisée jusqu’à ce que ce dernier rentre dans un état appelé fibrillation ventriculaire, dans lequel les cavités inférieures du cœur palpite au lieu de se contracter correctement, empêchant le cœur de pomper le sang.
Mais quand les chercheurs ont bloqué l’afflux de ces produits chimiques du cerveau vers le cœur, en sectionnant la moelle épinière des rats avant de les tuer, cela a retardé la fibrillation ventriculaire. En conséquence, les animaux ont survécu trois fois plus longtemps que les rats dont la connexion cœur-cerveau avait été laissée intacte.

Il reste maintenant à savoir si le corps des humains se comporte de façon similaire.
Si les chercheurs peuvent trouver un moyen de “couper” la connexion entre le cerveau et le cœur en utilisant des médicaments, alors il pourrait être possible de les administrer à une personne victime d’un arrêt cardiaque. Ce serait donner aux soignants davantage de temps pour traiter ces patients.

*  L'Attaque de guêpes.

Un homme décède d'un arrêt cardiaque après une attaque de guêpes , Les piqûres de guêpes entraînent des réactions graves, et parfois fatales, chez les personnes allergiques.Ce type d'accidents n'est pas si rare"explique un porte-parole des pompiers du Jura. Le quadragénaire avait entrepris de détruire le nid après que sa compagne s'était fait piquer à deux reprises, précise le journal l'Est Républicain. "Quand il a voulu colmater le nid, les guêpes lui ont littéralement sauté dessus. Il est allé se vêtir davantage mais, quand il y est retourné, il s'est fait à nouveau beaucoup piquer et a fait un malaise",


                                                              



 Conseils pour réussir  a sauver des vies

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