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vendredi 20 mai 2016

Conseils d'experts: Comment aider mon enfant à réussir ses études primaires ?


* Les habitudes de vie

Un des principaux problèmes rencontrés en classe est la fatigue des élèves. Un enfant qui ne dort pas suffisamment a plus de difficulté à se concentrer et à apprendre. Il a moins d'entrain, est plus irritable et s'excite plus facilement, ce qui peut avoir un impact non seulement sur ses apprentissages, mais aussi sur sa vie sociale.

On estime que les enfants de 5 à 12 ans devraient dormir de 10 à 11 heures par jour.

L'enfant qui ne prend pas un bon déjeuner, qui ne fait pas suffisamment d'exercice, ou qui n'a pas un horaire régulier, est plus à risque d'avoir des difficultés à se concentrer.

* Favorisez la rigueur, la discipline et le sens de l'organisation

L'enfant qui arrive en retard à l'école, qui n'a pas ses cahiers, qui a oublié son devoir, qui n'apporte pas ses vêtements pour l'éducation physique, se retrouve constamment en situation de stress, ce qui nuit à ses apprentissages. Pour éviter les stress inutiles et développer l'autonomie de votre enfant, insistez sur la ponctualité et prenez le temps de lui apprendre à bien s'organiser, à faire ses devoirs à temps et à s'assurer qu'il a tout le matériel dont il a besoin avant de quitter la maison.

Cela demande beaucoup d'efforts de la part des parents, mais l'investissement en vaut la peine : le manque de rigueur, de discipline et d'organisation est à l'origine de différents problèmes scolaires, notamment lors du passage du primaire au secondaire.

 * Evaluation

Les enfants ne marchent pas tous au même âge et ne parlent pas tous au même âge. Chacun suit un rythme de développement différent. Il en va de même pour les apprentissages scolaires. L'école, organisée par cohorte d'âges, impose des normes qui ne correspondent pas au niveau de développement de tous les enfants. Il est possible qu'un enfant éprouve certaines difficultés au début du primaire, tout simplement parce qu'il y a un certain décalage entre son niveau de développement et les apprentissages qu'on lui demande de faire.

Il n'est pas souhaitable de comparer l'enfant à ses camarades de classes ou de lui fixer des objectifs de résultats aux évaluations. Plutôt, accompagnez-le dans l'acquisition de bonnes habitudes de travail et fixez-lui des objectifs de comportement.

 À éviter :

- Je veux que tu aies une moyenne de 85 % dans ton bulletin.

À privilégier :

- Je veux que tu prennes le temps de bien lire la question.
- Lorsque tu as complété ton devoir, je veux que tu joues au professeur : relis ce que tu as écrit pour repérer les fautes.
- Je veux que tu demandes de l'aide si tu ne comprends pas bien ce que tu dois faire.
 
* Comment donner le gout à la lecture ?

La lecture, nous ne le dirons jamais assez, c'est la base de tout! Découvrir la lecture en 1re année est une chose, mais conserver le gout de lire tout au long de ses études primaires et secondaires représente tout un défi.
  
Se rendre à la bibliothèque municipale avec son enfant, lui laisser choisir son livre de lecture selon ses champs d'intérêt (les garçons ont des gouts différents de ceux des filles par exemple), lui lire des livres s'il est trop jeune ou lire ensemble dans le salon (pour montrer l'importance de la lecture dans la maison), lui acheter des livres qu'il aime, l'abonner à une revue, lire avec lui un article dans le journal sur son joueur de hockey préféré.

La lecture alternée (l'enfant lit un paragraphe et le parent lit l'autre) est une bonne façon de procéder, surtout pour les élèves qui n'aiment pas lire ou qui éprouvent des difficultés. Aussi, on peut leur demander de jouer le rôle de son personnage préféré dans l'histoire et de lire les paroles dites par ce personnage.

Il est important de faire lire les enfants quotidiennement, dans plusieurs contextes différents : recettes, modes d'emploi, liste d'épicerie, etc.

* Le livre numérique.

Connaissant le grand intérêt des jeunes d'aujourd'hui envers la technologie, la tablette et le portable peuvent s'avérer de bons alliés, surtout si votre enfant a des réticences envers la lecture. D'ici peu, le livre numérique devancera le livre papier. Nous devons nous y faire! Il n'y a qu'à prendre l'autobus ou le métro pour constater l'ampleur du nombre de personnes lisant un livre ou une revue à l'aide d'une tablette. Peu importe le support, l'important, c'est de lire!



jeudi 19 mai 2016

Les examens : Comment optimiser son cerveau ?

À l’approche du bac 2016 ou de vos examens, vous avez l’impression que vos cours, durement appris tout au long de l’année, s’évaporent et que votre cerveau flanche ? Pascale Toscani, maître de conférences en psychologie cognitive à l’université catholique de l’Ouest (Angers) et responsable du Groupe de recherche en neurosciences et éducation (Grene), vous explique les bonnes pratiques issues des neurosciences pour mémoriser ses cours, maximiser ses capacités et ménager son cerveau lors de vos révisions comme le jour J.

Quelle est la meilleure façon d’assimiler un cours ? Faire des fiches ? Mémoriser en récitant ? Réécrire le cours ? Faire des schémas ?

Chacun doit trouver sa technique, mais pour cela, il faut se tester. Certains aiment s’entendre réciter, d’autres ont besoin de lire, de voir des schémas, des images, d’autres ont besoin de catégoriser l’information sous forme de blocs logiques, d’autres encore ont besoin de bouger pour mémoriser, se voir dans un espace… Il faut essayer toutes les techniques. Une manière très efficace d’assimiler un cours est à la fois d’en avoir une trace écrite, mais aussi de faire des cartes d’organisations d’idées : sur une feuille, sous forme de dessins, de mots, on organise toute l’information avec des liens dans une logique qui est la sienne. En somme, l’idéal est d’avoir l’information sous forme de mots et de schémas.

Afin de stimuler la mémoire, faut-il privilégier une révision régulière ou travailler d’un bloc ?

Une révision régulière est recommandée. Il faut laisser au cerveau le temps de faire des liens avec toutes les autres informations que nous avons dans notre cerveau, et pour cela, il a besoin de temps. La répétition favorise la mémorisation.

Cette répétition doit-elle être réalisée en groupe ou individuellement ?
L’idéal est de faire les deux. Travailler en groupe est très efficace, parce que cela permet d’entendre des façons de réfléchir, de penser, de mémoriser, très différentes des siennes, et on apprend beaucoup de cela. Se questionner mutuellement, se donner des « petits trucs », permet de stimuler son attention, sa motivation, et donc… sa mémoire. Travailler en groupe peut être très stimulant, mais le temps de l’assimilation personnelle est important aussi. Chacun son cerveau, chacun sa façon d’apprendre.

D’une manière générale, comment maximiser ses capacités de mémorisation ?
Il est essentiel de dormir suffisamment longtemps, pour laisser à son cerveau le temps d’assimiler toutes les informations intégrées dans la journée.

Il faut comprendre que le cerveau mémorise mieux ce qui est compris. Dans une journée, il emmagasine énormément d’informations, que nous devrons oublier pour être performant. Il est nécessaire de savoir dire ce que l’on a compris, plutôt que de répéter quelque chose que l’on ne comprend pas. Mémorisation et compréhension ne vont pas forcément de pair. Plus on fait l’effort de se rappeler souvent l’essentiel d’une information, plus on a de chance de s’en souvenir !

Combien d’heures faut-il dormir durant les révisions pour s’assurer une mémorisation optimale ?

Il est important d’effectuer 5 cycles de sommeil au minimum, ce qui équivaut à 7 h 30 de sommeil. Le cerveau a besoin de temps de sommeil paradoxal, temps où le cerveau traite l’information de manière très efficace, d’à peu près deux heures par nuit. Dormir peu empêche la mémoire d’être efficace. S’empêcher de dormir pour réviser n’est en général pas efficace. Le cerveau aussi a besoin d’un temps de repos.

Est-il préférable de réviser le matin, le soir ou la nuit ?

En période d’examens, en général, on révise toute la journée. La notion de temps est très importante pour le cerveau. Réviser longtemps sans coupure peut être inefficace. Le cerveau s’épuise. Il est donc important de faire des pauses régulièrement. Toutes les heures au minimum, et souffler quelques minutes, pour respirer, faire quelques mouvements, chanter, crier même !

Quelles bonnes pratiques adopter avant le coucher ?

Ne pas boire de boissons qui contiennent de la caféine, aérer sa chambre, faire quelques mouvements, faire des exercices de respiration, éviter les sollicitations de l’écran. Réviser avant de dormir semble être plus efficace pour l’assimilation des informations, mais tout réviser avant de dormir n’a pas de sens. Une astuce ? Relire seulement des résumés, des synthèses, avant de dormir.

Ne faut-il pas privilégier une activité divertissante avant de dormir pour « se vider la tête » ?

Cela dépend de chacun. Si on a l’impression du travail bien accompli dans la journée, en fonction de ce qui était prévu comme révision, le divertissement est intéressant, il fait office de récompense. Si l’on est d’un naturel anxieux, il peut être important de relire ses cours, mais juste relire, sans effort de mémorisation. Le travail se fera tout seul.

Notre alimentation a-t-elle une influence sur nos capacités cognitives ?

Oui, bien sûr ! Lorsque le corps se développe, il a particulièrement besoin de glucose, de bons gras (certains poissons, les noix), et d’omégas. Certains aliments consommés de manière trop fréquente ont un effet sur les neurones. Par exemple, l’alimentation très grasse, très sucrée, est à proscrire.

Comment répartir les repas et quels aliments ingérer pour assurer un bon fonctionnement du cerveau ?

Surtout, il ne faut jamais commencer une journée sans petit-déjeuner solide. Et le cerveau a besoin d’une alimentation la plus variée possible. L’hygiène de vie est indispensable pour favoriser le fonctionnement du cerveau. C’est-à-dire qu’il faut manger varié, et surtout, avoir une activité physique régulière.

Le jour J, quelle attitude adopter pour que nos facultés cognitives fonctionnent de façon optimale ?

Il est important de gérer son stress et ses émotions lors de l’examen. C’est facile à dire, c’est vrai… mais comment faire ? Quelques trucs : gérer sa respiration, la ressentir, se remémorer une blague, se parler de façon positive, surtout si les effets du stress se ressentent physiquement : transpiration, maux de ventre, palpitations, envier d’uriner. Se rassurer aussi en se disant que ces phénomènes sont normaux, il s’agit de manifestations biologiques du stress.

Durant l’examen, comment ne pas fatiguer son cerveau ni sa mémoire ?

Lorsque nous sommes en situation d’examen, le cerveau se fatigue forcément. Il aura besoin d’être « reboosté », pour cela il faut boire de l’eau, beaucoup, et manger de temps en temps.

Certains jeunes consomment des produits visant à doper leurs performances : ritaline, amphétamines, MDMA, cocaïne, anxiolytiques, vitamines. Quelle est l’efficacité de ces produits concernant nos capacités cognitives ?

Chacun réagit différemment à ce genre de produits. C’est une des raisons pour lesquelles il faut les éviter. Les réactions pourraient ne pas être ce que l’on imagine. Personne ne peut dire qu’il y a des effets positifs à la consommation de ces produits pour des examens. Ceux qui sont prescrits par des médecins le sont pour une raison médicale bien précise, propre à chaque personne. Dans tous les cas, l’automédication est à éviter.

       Matteo Maillard
    Journaliste au Monde

                                       
Les examens : Comment optimiser son cerveau?
     

lundi 18 avril 2016

Comment dresser son chien : les meilleurs techniques pour apprendre le dressage .

Apprendre a dresser son chien n’est ni une question d’âge, ni une question de comportement ou de race (tous les chiens peuvent et doivent être dressés, même les plus calmes ou les «poids plume» pour qui tout dressage semble superflu tant ils semblent inoffensifs !), car seul le savoir-faire compte pour obtenir des résultats.

  

La Mystérieuse fenêtre.

Vous n’avez peut-être pas réalisé ceci, mais tout cerveau, qu’il soit celui d’un chien ou d’un enfant humain, possède une courte fenêtre d’opportunité durant lequel il se développera à 95%, formera des voies neurales durables et construira tous les éléments conceptuels qu’il utilisera pour la réflexion pour le restant de sa vie.

Et enseigner à votre fidèle compagnon ,des choses une fois que cette fenêtre est fermée, prends toujours plus de temps que si vous le faites avant la fermeture de la fenêtre et pendant que le cerveau est encore malléable. C’est pour cela que, à mon avis, plus vous enseignez à votre chiot un comportement approprié pendant ce stade de développement, plus il sera simple pour votre chiot de mettre en pratique ce qu’il a appris apres la fermeture de la fenêtre d’opportunité de l’apprentissage.

Ceci est tres similaire à la façon dont il est facile à un enfant humain d’apprendre une seconde langue lorsqu’il est encore jeune… il l’apprend facilement tant qu’il se trouve parmi assez de gens qui parlent la seconde langue… et il parlera sans accent !
les scans scientifiques du cerveau ont montré que lorsqu’un jeune enfant apprend une seconde langue avant la fermeture de la fenêtre d’opportunité, l’apprentissage se fait dans la même portion du cerveau où la première langue a été apprise.
Mais lorsque cet apprentissage se fait plus tard dans la vie, il se fait dans une différente section du cerveau, une qui n’a pas été préprogrammée avec les concepts de la langue.

Le  concept d'enseignement .

Enseigner à votre chien une nouvelle tâche par jour, même si vous n’avez aucun intérêt à long terme à ce que votre chien puisse effectuer cette tâche.

Essayer d’enseigner à votre chien une variété de choses ainsi que des concepts comportementaux.
Par exemple, un concept avancé qu’un ami a travaillé avec ses chiens était la discrimination des objets. C’est la capacité à reconnaitre et à récupérer différents animaux en peluche par leur nom. Il n’avait pas vraiment d’intérêt à ce que ses chiens puissent différencier les objets, c’est juste qu’il savait qu’en enseignant à ses chiens cette capacité avancée tôt dans leur vie rendra la modification de leur comportement plus simple plus tard dans la vie, car cela prépare leurs cerveaux à apprendre.

Voici quelques techniques  pour  dresser votre chien  sur une base quotidienne jusqu’à un age d’environ 3 ans .
•    Pister les odeurs
•    Le Fly Ball
•    La Récupération
•    La Discrimination d’Objet
•    L’Agilité
•    Enseigner des tours

Comment dresser un chien : La personnalité 

Même les chiens adultes peuvent changer de personnalité, de légèrement capricieuse, réactive et agressive à facile à vivre, avec de superbes résultats !
Ceci est basé sur des exercices qui reprogramment la partie émotionnelle du cerveau canin, et changent la façon qu’il se sent dans certaines situations. Donc au lieu d’être nerveux, il se sent confiant. Au lieu de se sentir agressif, le chien est forcé de se sentir enjoué. 

La vrai raison que je vous offre ceci, est à cause d’une des grandes révélations que j’ai eu était combien cela aurait été plus facile aux propriétaires de chien de simplement empêcher leur chien de développer ces personnalités capricieuses au lieu d’essayer de les fixer lorsqu’ils commencent à dresser leurs mauvaises têtes.

Un exemple tres commun est celui du propriétaire qui laisse son chien entrer dans la maison lorsqu’il l’entend aboyer. Ce problème commence typiquement, de façon innocente, lorsque le chien aboie pour attirer l’attention car le propriétaire l’a oublié à l’extérieure. Le chien préfère être à l’intérieur avec la famille, donc, il aboie pour qu’on se souvienne de sa présence.

Souvent, le propriétaire n’avait pas l’intention de laisser le chien dehors, et réagit distraitement en ouvrant la porte pour faire entrer le chien, car il se sent coupable de l’avoir laissé dehors.
Mais faites ceci à vos risques et perils ! Car, que vous le réalisez ou non, vous venez juste de récompenser votre chien pour aboyer pour attirer votre attention. Et ceci augmentera la probabilité que ce comportement se reproduise dans le futur.

Avec mon propre chien, j’étais conscient de cette règle de dressage avant même que cela devienne un problème, donc j’ai instruit ma femme que nous ne devons jamais, au grand jamais, pas même une fois ouvrir la porte pour notre chien dans les 60 secondes suite à son aboiement. Et si nous voulions que notre chien se couche, nous devons attendre qu’il soit assis ou couchez sur les marches de derrière.
Ceci a appris à mon chien qu’il devait s’asseoir ou se coucher silencieusement s’il voulait entrer, et qu’aboyer ne le ferait pas entrer plus tôt, mais au contraire, plus tard.
Le résultat… Il n’aboie jamais pour rentrer, car il n’a jamais été autorisé à entrer s’il aboyait !

L'indésirable ' NON ' 

Passons maintenant au fait de céder aux désirs de votre chien . Ce que je veux dire spécifiquement par ceci est que vous commencez par dire à votre chien « NON » pour faire quelque chose, une, deux, trois fois ou encore plus souvent, pour au final le laisser se conduire comme il le veut.

Ceci est comme un tout petit qui pleure dans un magasin, demandant un bonbon à sa mère. La mère dit « NON », pour ce qu’il lui semble la 100eme fois, avant de finalement céder au caprice de l’enfant. Ce que la mère, qui fait cela, ne comprend pas, est que bien qu’elle ait temporairement stoppé les pleurnicheries de l’enfant, elle vient juste d’entrainer son enfant à pleurnicher plus longtemps quand il veut quelque chose.
Il s'applique aussi aux chiens ! Vous devez être régulier lorsque vous dressez votre chien. Quoi que vous lui demandiez, vous devez tenir à vos exigences, sinon vous risquez de le dresser juste à gémir, quémander ou aboyer plus fort et plus longtemps la prochaine fois qu’il voudra quelque chose.
Si vous suivez ce conseil et faites de votre mieux pour éviter ces trois erreurs de dressage de chien, je vous promets que la vie avec votre chien sera beaucoup plus facile à vivre.

Obéissances  aux désirs.

Votre chien est ne se comporte pas toujours très bien… C’est même plutôt l’inverse. Vous l’appelez, il continue à courir de son côté. Vous lui dites de rester là où il est, il vous saute dessus ! Vous l’emmenez quelque part, il ne sait pas rester tranquille. Dès que quelqu’un arrive à la maison, vous êtes obligé de l’attraper par le collier pour le maintenir en place…

Le comportement de votre chien est quelquefois embarrassant. Lorsque vous êtes en public, son comportement donne l’impression que c’est lui le maître et que c’est vous qui êtes obligé d’obéir à ses désirs. C’est le monde à l’envers ! Pourtant, dresser son chien, c’est censé être simple, non ?
Imaginez cela : vous faites une promenade dans un parc avec votre chien par un bel après-midi. Il marche tranquillement à vos côtés. Vous n’avez même pas besoin de le tenir en laisse. Lorsque vous l’autorisez à aller faire un tour, c’est en sachant qu’il reviendra vers vous en courant dès l’instant où vous l’appellerez. Vous n’avez pas besoin de lui courir après, c’est lui qui vient à vous quand il est l’heure de rentrer.

Après cette belle balade, vous rendez visite à des amis. Vous dites à votre chien de se coucher et de ne pas bouger… Et il le fait, sous le regard admiratif de vos amis qui constatent avec surprise à quel point vous êtes un, écouté et compris par votre fidèle compagnon.

Vous avez de la visite. Votre chien ne saute sur personne. Vous lui dites de rester couché, et il reste tranquillement à sa place. Vous n’avez pas à vous soucier de lui et il ne gêne pas vos visiteurs,Ne fait peut-être pas pour toujours , mais elle va le devenir.

samedi 10 janvier 2015

l’accès aux livres,romans pour universitaires,lycéens.

Le livre, ma réussite 

















« Il faut lire pour accroître, affiner et approfondir toujours davantage l’expérience que nous avons du monde et de nous-même. » (Louis Lavelle).
 
Le livre délivre , Les étudiants seraient-ils en passe d’être privés de livres? C’est ce que craint l’Association de Bibliothèques universitaires française qui tire la sonnette d’alarme. «Face aux difficultés budgétaires et à la hausse des coûts de la documentation à destination des laboratoires, le choix des universités aclairement été de maintenir, quel qu’en soit le coût, les abonnements aux ressources de niveau recherche, au détriment des étudiants, de leur réussite, et de l’égalité des chances»,
Il est pourtant curieux de constater la quasi inexistence, sur les sites institutionnels du Ministère de la culture et dans différents de ses rapports, d’informations sur des actions en faveur de la jeunesse, notamment pour les livres. Aucun positionnement du Ministère ne transparait également sur une politique d’accès du livre pour les étudiants.


Dans cette situation, il est également bon de remarquer la discrétion et le peu d’études récentes consacrées aux pratiques de consommation littéraire des étudiants. Difficile dans cette situation d’appréhender de manière claire l’ensemble de la question.

Le livre est l’outil de transmission du savoir par excellence. Qu’il soit un simple manuel, essais, livre d’art, ou romans, il participe à la formation du socle culturel de l’étudiant. Tour à tour objet de divertissement et de réflexion, le livre forme l’esprit, le nourrit et le rend à même de se transformer en outil critique. Si Internet offre un accès facilité à l’information, il ne doit pas détourner les étudiants de l’objet livre et le remplacer.

Malheureusement, si les bibliothèques offrent un large accès aux ouvrages, il faut constater que le jeune lit de moins en moins et n’a pas vraiment les moyens de se constituer un semblant de bibliothèque. Différentes études sociologiques constatent ce décrochage. Ainsi, en 1973 sur 100 français de 15 à 24 ans, 88 avaient lu au moins un livre au cours des 12 derniers mois, mais ils n’étaient plus que 78 en 2008. Dans la même tranche d’âge, en 1973, ils étaient 41 sur 100 à avoir lu 20 livres ou plus au cours des 12 derniers mois, ils ne sont plus que 16 en 2008. Il y a un déclin croissant de l’intérêt porté pour le livre. 46,5% des adolescents de 17 ans déclarent ne jamais, ou presque jamais, lire un livre. Le malaise est présent chez les plus jeunes comme chez les étudiants. Tout l’enjeu est donc d’attirer l’attention des jeunes et faciliter l’accès aux livres aux plus âgés.

On connait la situation préoccupante des librairies indépendantes soumises à la concurrence des grands diffuseurs et aux difficultés financières. L’amélioration de leur situation va de paire avec une politique du livre en faveur de la jeunesse. Elle prendrait la forme d’un tissu partenarial et de mesures de fidélisation.

Il est de l’intérêt des librairies de fidéliser le plus tôt possible les jeunes en proposant des mesures financières avantageuses, mais également des opérations de promotion de la littérature, des sciences sociales et des ouvrages d’art. Cet encouragement ne doit pas se cantonner qu’à quelques manifestations éparses, il doit se positionner comme un rendez-vous obligé du jeune avec sa librairie. Elle pourrait prendre la forme d’une « Opération livre du mois » où une librairie propose un grand ouvrage de la littérature, des sciences sociales ou d’art à la moitié de son prix en partenariat avec les éditeurs. Si ces mesures pourraient être très couteuses, il faut apprécier le retour dont les éditeurs et librairies profiteraient à long terme. Cependant, ces opérations doivent se limiter strictement aux librairies indépendantes et non se généraliser chez les grands diffuseurs. 

Les jeunes doivent être orientés vers les librairies. Il est parfois plus aisé pour un étudiant d’aller acheter un livre ou un manuel dans la grande librairie du centre ville plutôt que dans la petite dont il n’a jamais entendu parler. Les collèges, lycées et leurs professeurs doivent à se titre rentrer dans le jeu et encourager aussi bien les parents que les enfants à y acheter les ouvrages. L’Université a aussi un rôle à jouer. On connait le prix astronomique des manuels dans l’enseignement supérieur, particulièrement en droit. Ainsi, le tissu de proximité des librairies indépendantes et qui garantit un accès pour tous, pourra être renforcé.

Certains ouvrages sont achetés en masse par les étudiants, comme le Code civil pour les étudiants en droit, cette manne doit pouvoir permettre de développer des partenariats. Il pourrait ainsi être joint, en même temps que l’inscription de l’étudiant en droit, un formulaire lui proposant par l’envoi d’un chèque au prix du Code civil de lui fournir le même ouvrage lors de la rentrée universitaire. Une bonne organisation pendant les inscriptions à l’Université et une logistique efficace dans les distributions des livres, permettraient d’avoir un rapport gagnant/gagnant. Cet achat pourrait se développer dans les autres filières de l’enseignement supérieur : lettre, science sociale, sciences, médecine, etc.
Des moyens existent pour mettre sur pied une véritable politique du livre en faveur des étudiants.

 Cette politique doit s’attacher à replacer la lecture comme une activité essentielle pour les jeunes qui fréquentent les bancs des facultés ou des écoles, ou qui sont tout simplement curieux. Si des mesures existent, il faut constater qu’elles ne sont pas connues. Quand toute une génération ne lit plus, n’est pas encouragée à le faire ou n’en n’a plus les moyens, au-delà de l’appauvrissement des esprits, c’est un socle culturel qui s’affaisse. Sartre disait à propos du livre qu’il « n’est rien qu’un petit tas de feuilles sèche, ou alors une grande forme en mouvement : la lecture » ; tachons de réenclencher ce mouvement.

vendredi 12 septembre 2014

Les cours par corespondance : www.onefd .edu .dz




ONEFD  Le site du centre Scolaire par correspondance  http://www.onefd.edu.dz/

ANNÉE SCOLAIRE 2014-2015

         votre inscription cliquez ici  http://inscriptic.onefd.edu.dz/inscriptionhtml.php    لتسجلاتكم انقر هنا

ONEFD.EDU.DZ   Centre Par correspondance scolaire  ONEDF

ONEFD : Formation à distance, cours par correspondance

des  cours scolaire à distance  chez ONEFD  que nous vous proposons est une technique d’enseignement qui a un avantage majeur sur les autres types de formation : vous travaillez quand vous voulez, où vous voulez, et vous progressez à votre rythme. Grâce aux cours par correspondance de ONEFD , vous suivez en quelque sorte, une « suivie  des  cours à domicile ».

                                                    ONDEF , OFNED , ONFED , ONEFD

mardi 2 septembre 2014

Refus Scolaire : Comment convaincre mon enfant d'aller a l'ecole ?

phobie scolaire Comment convaincre mon enfant d'aller a l’école ?

Le refus scolaire anxieux est le plus souvent lié à la peur de l’échec. Il s’agit d’une anxiété de performance massive, avec des manifestations physiques. On parle de blocage scolaire : l’enfant a peur d’aller à l’école, mais ne le refuse pas. Pression sociale, des parents, élitisme forcené : l’enfant a l’angoisse de ne pas être à la hauteur, donc de ne pas être aimé. Au Japon, où la compétitivité est poussée à son maximum, plus de la moitié des consultations psychiatriques sont motivées par le refus scolaire anxieux et la mésestime de soi.

La phobie scolaire est aussi une manifestation extrême de l’anxiété à l’école. Mais ce n’est pas le travail scolaire qui est en cause, c’est le lieu qui cristallise son angoisse. Les attaques de panique, au moment où à la seule idée de franchir les portes de l’école, malgré sa volonté sincère d’y aller, génèrent de nombreuses manifestations physiques souvent spectaculaires. Les aides donc ne relèvent pas de la même approche.

Evitez la panique, mais une règle d’or : compréhension, bienveillance et …action !

Les causes diffèrent selon la personnalité de l'enfant et son histoire propre, mais le plus souvent la phobie scolaire est :

- Le prolongement d’une anxiété sociale, suite de manifestations d’angoisses de séparation dans la petite enfance.

- La conséquence d’une peur concernant la santé de ses parents (suite au deuil récent d’un proche, la maladie d’un parent ...) L’enfant a besoin de ne pas s’éloigner pour surveiller si tout va bien.

- D’une peur liée à un traumatisme subi à l’école (agressions, rackets, violences morales ou physiques)

Bon à savoir : tous les enfants peuvent être atteints de phobie scolaire. Elle touche 2 à 5% des élèves dans les pays occidentaux. Votre enfant n’est pas le seul à qui « cela » arrive, ce qui favorise l'écoute des autres.

- Ne lui exprimez pas de jugement. Ne montrez pas votre inquiétude. Assurez-le de votre compréhension et de votre accompagnement inaltérable, ainsi que de l'existence de moyens d'aide efficaces, quand bien même il n'est pas psychiquement en mesure de concevoir une issue. Cette issue, il la souhaite en toute sincérité, mais c'est la pensée de l'impossible qui anime sa phobie scolaire, en une logique circulaire destructrice : moins il va à l'école, plus il le redoute, et inversement.

La phobie scolaire, quelque soit l’âge de l’enfant, doit être considérée dans sa nature grave et prise en charge rapidement.
Car plusieurs facteurs déterminent son évolution et donc les actions à mener auprès de professionnels de la santé psychique:

- du stade de la scolarité où elle survient (souvent à l’entrée en 6ème ou au lycée). Plus elle apparaît tardivement fin de collège, lycée), plus elle sera difficile à traiter et elle peut alors conduire à une déscolarisation et une désocialisation.

- des troubles associés : cela va du trouble de l’estime de soi à une vraie dépression. Il peut avoir également une aggravation de maladies anciennes comme l’asthme, le diabète etc.

- Pour un bon réflexe , Osez en parler, le plus calmement possible, dès que le trouble s’installe et a été identifié.

- Allez sans délai avec l’enfant consulter un thérapeute (pédopsychiatre) : il a la charge d'identifier si l'enfant souffre d'une dépression ou non, et d'adapter sa thérapie. Il rassurera l'enfant, cherchera avec lui les raisons de sa souffrance et ils bâtiront ensemble une stratégie de retour à l’école ( les thérapies cognitivo-comportementales donnent de bons résultats ).

- Prenez contact immédiatement avec les responsables de l’école, direction, enseignants. Procurez-vous les cours et les devoirs à faire à la maison : recourir à des cours par correspondance n’est pas une bonne idée dans le cas d’une phobie scolaire, car cela renforce l’isolement de l’enfant et peut aboutir à une désocialisation rapide. Faites plutôt appel à un accompagnant aux devoirs, étudiant ou professeur particulier à domicile, tout en précisant à l'enfant qu'il ne s'agit que de faire le passage avec le retour à l'école. Essentiel qu'il garde à l'esprit qu'il pourra y reprendre sa place : projection dont il a besoin.

- Maintenez - c'est primordial- le lien entre votre enfant et le lieu-école : complément au travail du thérapeute, des rencontres avec des partenaires indispensables, les professeurs ou le directeur, en dehors des horaires scolaires. La phobie scolaire et le désarroi familial qui l'entoure ne sont plus ignorés ou déconsidérés de tous les acteurs de l'école. Les rencontres aussi avec ses camara²des à la sortie des classes sont pertinentes. Votre enfant doit comprendre que sa place lui est gardée et qu’on l’attend !

- Faites venir souvent ses copains chez vous (sous le prétexte de lui apporter les cours ) L’important est que l’enfant soit le moins possible déconnecté de son milieu social et scolaire.

- Enfin et surtout, évitez toute épreuve de force; injonctions et menaces seront improductives , voire crisperont gravement les choses. Veillez à ce que l’entourage de l’enfant, grands- parents, frères et sœurs, proches, adopte également cette attitude, mais aussi le distraie du problème. Évitez-lui au mieux la culpabilité d’être la cause de bouleversements dans la cellule familiale.

Votre réassurance, votre volonté sans faille de l’accompagner dans cette épreuve et votre confiance dans son succès à retourner à l'école sont vos meilleurs atouts, apportant leurs effets heureux à la mobilisation coordonnée de tous les membres de son entourage affectif et professionnel.