Tous les conseils pour prendre soins . |
Les yeux qui chatouillent, , le nez qui coule, la peau qui chatouille, et meme les démangeaisons dans la gorge ou les oreilles … tous ces symptoms et signes qui font penser à des allergies. pour mieux comprendre ce dossier est bien détaillé pour savoir plus sur ce «mal du siècle» .
Pour definir l'allergie ,c'est une réaction est dite allergique quand le contact avec une substance, quelle qu’elle soit, provoque une réaction inopportune et exagérée du système immunitaire. Il s’ensuit une cascade de phénomènes qui sont à l’origine de l’inflammation qui se manifeste généralement au niveau des muqueuses (du nez, des yeux, des voies respiratoires…) ou de la peau.
Pour definir l'allergie ,c'est une réaction est dite allergique quand le contact avec une substance, quelle qu’elle soit, provoque une réaction inopportune et exagérée du système immunitaire. Il s’ensuit une cascade de phénomènes qui sont à l’origine de l’inflammation qui se manifeste généralement au niveau des muqueuses (du nez, des yeux, des voies respiratoires…) ou de la peau.
Rhinite allergique, c’est quoi au juste ?
Le rhume des foins saisonnière autre appellation, le rhume des foins est une forme,,d’allergie saisonnière.
L’hypersensibilité aux pollens, graminées ou spores de champignons provoque une réaction exagérée du système immunitaire. En effet, des anticorps de la muqueuse vont, au contact de ces allergènes, déclencher la production d’histamine, qui va induire une réaction inflammatoire. Les vaisseaux sanguins vont alors se dilater, les sécrétions vont augmenter.
Résultat : éternuements, picotements dans les yeux qui peuvent devenir rouges, gonfler, chatouiller, larmoyer et devenir sensibles au soleil ; le nez se bouche, puis coule, les sinus sont encombrés ; et parfois même, il peut y avoir des démangeaisons dans la gorge ou les oreilles, maux de têtes causés par la congestion
Quelles sont les causes d'être allergique ?
L’élément essentiel semble être l’hérédité. Si aucun de vos parents ne souffre d’allergie, votre risque est de 10% d’en souffrir ; si l’un de vos parents est allergique, vos chances montent à 30% ; et si vos deux parents sont concernés, alors votre risque grimpe à 6 chances sur 10 !.
Ensuite, il y a notre cadre de vie. Nous sommes de moins en moins nombreux à vivre à la campagne au contact des animaux et des arbres, à boire du lait sorti tout droit du pis de la vache, et à respirer un bon air pur. Des études ont montré que les enfants en contact très tôt dans leur vie avec des animaux de ferme, à poils et à plumes, étaient moins soumis aux allergies que leurs congénères citadins tout propres sur eux… C’est ce que l’on a appelé l’hypothèse hygiéniste : la désinfection à tout craint et l’évitement des contacts avec la nature (terre souillée, animaux etc.) expose plus à l’allergie !
Au lieu de cela, nous sommes majoritairement exposés à la pollution des voitures, à la pollution des industries, du chauffage… Ce n’est pas pour rien si lors des pics de pollution – de plus en plus fréquents, d’ailleurs ! – il est déconseillé aux asthmatiques d’éviter les efforts à l’extérieur, comme du sport, par exemple…
Si le rôle de la pollution de l’air sur le déclenchement des allergies est encore controversé, il ne fait plus de doute qu’elle favorise l’apparition des symptômes, par l’irritation qu’elle cause. En plus, les plantes qui ont poussé dans un environnement pollué ont tendance à fabriquer davantage de pollen, exposant donc plus aux allergies.
Les grands allergiques auraient-ils donc intérêt à se réfugier à la campagne ? Pas sûr, car ils pourraient aussi être sensibles aux pollens et graminées, des allergènes en puissance, nettement plus présents dans nos vertes campagnes… Dès les premiers jours du printemps, c’est le signe du retour des rhinites, conjonctivites et plaintes liées à l’asthme .
Les Lieux polluants
Alors si l’air extérieur est pollué ou est infesté d’allergènes, doit-on s’enfermer dans nos maisons ? Et non, ce serait aussi trop simple ! Le saviez-vous : l’air ambiant des maisons est généralement encore plus pollué que l’air extérieur ! Surtout s’il n’est pas suffisamment renouvelé (donc si vous n’aérez pas suffisamment la maison) : les polluants s’accumulent…
Ces polluants, qui vont irriter nos muqueuses, proviennent de différentes sources. Produits d’entretien, tabac, plantes en pot, moisissures microscopiques du fait d’une trop grande humidité dans la maison, poils de chats ou de chiens… Sans compter les acariens, qui se nichent dans des endroits douillets (matelas, tentures, tapis, peluches…). Leurs déjections sont particulièrement allergisantes.
La poussière s’avère aussi irritante pour nos muqueuses, et est donc susceptible de provoquer des réactions allergiques.
Comment se manifeste l’allergie ?
Les réactions sont généralement de deux ordres : elles peuvent être immédiates et donc survenir tout de suite dès le contact avec l’allergène, soit retardées, laissant du temps aux mécanismes allergiques de se mettre en place.
Les réactions instantanées sont:
- Le « rhume des foins », ou rhinite allergique : le nez est bouché, coule (en alternance ou même en même temps !), picote, accompagné d’éternuements soudains et par salves (plusieurs qui se succèdent).
- La conjonctivite : les yeux sont rouges, chatouillent, pleurent, piquent…
- L’asthme : il est reconnaissable à la difficulté à respirer et aux sifflements entendus lors de la respiration, à une toux sèche, un essoufflement rapide…
La manifestation retardée la plus fréquente est l’eczéma (à distinguer de l’urticaire !), avec des boutons, vésicules, rougeurs, démangeaisons, une peau sèche avec des squames (peaux mortes), voire des fissures suintantes ou des croûtes…
Quels soins pour l’allergie ?
Si vous constatez que des symptômes allergiques surviennent à des moments bien précis (à un moment de l’année comme au printemps, ou lorsque vous balayez…), consultez votre médecin pour vérifier s’il s’agit bien d’une allergie. Des traitements sont possibles, mais ne les prenez pas d’emblée, sans demander conseil à un professionnel de santé.
Lorsque les plaintes sont minimes, comme une rhinite légère par exemple, il peut vous conseiller un décongestionnant nasal anti-allergique qui va traiter l’inflammation au niveau des muqueuses du nez.
Pour des conjonctivites, également, il existe des collyres (gouttes pour les yeux) qui vont jouer le même rôle, mais au niveau des yeux, bien évidemment !
Dans ces cas-là, le médecin peut aussi vous conseiller un antihistaminique, afin de bloquer la production de l’histamine, qui est à l’origine des inflammations. Certains sont vendus sans prescription : mieux vaut tout de même demander l’avis d’un professionnel de la santé avant de les acheter.
Dans certains cas, les allergies sont plus importantes et nettement plus gênantes, voire graves. Ici l’avis du médecin est indispensable. Ainsi, dans le cas de l’asthme, cela nécessite un traitement bien spécifique (des bronchodilatateurs pour, comme leur nom l’indique, dilater les bronches pour faciliter la respiration) parfois à base de corticoïdes.
Dans les cas d’eczéma très importants, des pommades aussi à base de cortisone peuvent être indiquées.
le vaporisateur nasal peut aussi être à base de cortisone.
Comment se débarrasser de l’allergie ?
Pour supprimer les allergies vraiment trop gênantes dans la vie de tous les jours (essentiellement celle aux pollens), il est possible de passer par l’immunothérapie spécifique. Il fallait pour ça, il y a peu, passer par les piqûres ; désormais, on dépose simplement des gouttes sous la langue pour réhabituer progressivement le système immunitaire à considérer l’allergène comme une substance « amie ».
Elle est réalisée de manière régulière sur une période de six mois, et est à répéter 3 à 5 années de suite.
Peut on éviter de provoquer les symptômes allergiques ?
Nous pouvons prendre des mesures dans notre vie de tous les jours.
A la maison :
- Ne pas utiliser des produits d’entretien trop agressifs, éventuellement favoriser les produits naturels comme le vinaigre, le savon noir, etc.
- Ne pas fumer à l’intérieur de la maison.
- Ne pas surchauffer la maison et ventiler au moins 15 minutes, fenêtres grandes ouvertes, tous les jours. Surtout les pièces humides comme la salle de bains, la cuisine, la buanderie, etc.
- Eliminer les plantes en pots allergisantes, tout au moins les moisissures qui se forment sur le terreau.
- Laver régulièrement le chien, et limiter l’accès à certaines pièces aux animaux de compagnie.
- Nettoyez à l’eau de javel (ici c’est permis !) les traces d’humidité sur les murs, les châssis, etc.
- Evitez les meubles ou planchers en bois aggloméré qui contiennent des colles irritantes et nocives. Elles dégagent par exemple du formaldéhyde, reconnu comme cancérigène !
- Essayez les housses de matelas et d’oreillers anti-acariens, et supprimez les tapis, tentures, voire peluches (tant que possible) des chambres. Lavez-les sinon très régulièrement à la machine à laver. Préférez les revêtements de sol lavables, et évitez les moquettes.
- Aspirez régulièrement votre matelas.
- Aérez la pièce que vous balayez ou aspirez.
A l’extérieur :
- Ne pas faire sécher le linge à l’extérieur lorsque les pollens volent dans l’air.
- Lors de ces pics, éviter aussi d’ouvrir les fenêtres : faites-le alors en soirée ou tôt le matin.
- Soyez attentifs aux bulletins annonçant les périodes « défavorables » pour les personnes souffrant de rhume des foins : de plus en plus de flash météo les annoncent. Evitez alors de sortir entre 7 et 9h et entre 15 et 19h, périodes les plus concentrées en pollen.
- Si c’est le gazon qui vous indispose, évitez la corvée tonte de la pelouse.
- Prenez note des moments auxquels se déclenchent les crises, afin de voir si elles coïncident avec les périodes de floraison des plantes ou arbres suspectés ou avec des événements particuliers (visite chez un ami à la campagne, promenade dans un bois, lors de journées venteuses…)
- Ne vous frottez pas les yeux quand ils chatouillent : cela aggrave l’irritation ! Rincez-les à l’eau claire ou apposez-y des compresses humides pour vous soulager.
- Portez des lunettes de soleil lorsque vous sortez : elles peuvent dans une certaine mesure limiter le nombre des grains de pollen ou de graminées pouvant entrer en contact avec vos yeux.
- Evitez les parcs, jardins, champs en période propice aux allergies.
- Dans la voiture, roulez vitres et toit ouvrant… fermés !
- Ne laissez pas vos animaux entrer chez vous s’ils ont passé la journée à l’extérieur : leur poil est porteur de pollens !
Les plantes anti rhinite allergique
- Cassis
Egalement appelé « groseillier noir », le cassis est traditionnellement utilisé pour traiter les douleurs articulaires, sous forme d' EPS. L'action anti-inflammatoire des baies, et du jus qui en extrait, contribue également à soulager la toux associée au rhume des foins. Il est recommandé de boire du jus de cassis plusieurs fois par jour préalablement à l'arrivée des pollens en cas d'hypersensibilité .
Cette plante herbacée vivace commune en Europe possède des propriétés anti-inflammatoires, et son usage est reconnu dans le traitement des irritations oropharyngées (bouche et pharynx) accompagnant une toux sèche. Elle peut donc contribuer à soulager les symptômes liés à une rhinite allergique.
Les feuilles de la plante peuvent être administrées par voie interne, sous forme d'infusion et de teinture.
Prudence..
Si vous êtes sous traitement médicamenteux, prenez soin de le préciser à votre médecin ou à votre pharmacien avant de vous faire prescrire un traitement phytothérapeutique. Ces conseils ne remplacent pas l'avis d'un médecin ou d'un pharmacien.
Remèdes naturels et conseils de grand-mère pour soigner le rhume des foins.
• L’estragon
L’estragon agit comme un anti allergène grâce à ses composants (coumarin et flavones) pour prévenir le rhume des foins.
Remède naturel à l’huile essentielle d’estragon : Mettez 3 gouttes sur un mouchoir et respirez-le 3 fois par jour.
• Le thym
Le thym est un expectorant naturel, il sera efficace pour décongestionner les voies respiratoires. Utilisez la plante en infusion ou l’huile essentielle en inhalation.
Inhalation à l’huile essentielle de thym : Mettez 2 gouttes d’huile essentielle de thym à thujanol dans un bol d’eau bouillante.
Infusion de thym : Dans une tasse d’eau chaude, mettez 2 c. à café de thym séché. Laissez infuser pendant 10 minutes. Filtrez. Buvez-en trois tasses par jour.
• L’ortie
L’ortie est efficace pour diminuer les symptômes du rhume des foins.
Infusion aux feuilles d’ortie : Versez 2 g d’ortie (environ 2 c. à café) dans 150 ml d’eau bouillante. Laissez infuser pendant 10 minutes. Filtrez et buvez trois tasses par jour. Cette infusion vous évitera les éternuements.
• La lavande
La lavande est une plante qui soulage les voies respiratoires.
Inhalation à l’huile essentielle de lavande vraie : Dans un bol d’eau chaude, mettez 4 gouttes d’huile essentielle de lavande vraie. Couvrez votre visage d’une serviette et respirez pendant 10 minutes.
• L’infusion de Sureau
Recette de l’infusion de Sureau : Faites bouillir 1 litre d’eau. Ajoutez-y 50 g de fleurs séchées de Sureau. Laissez infuser 10 minutes. Filtrez. Consommez plusieurs tasses dans la journée.
• Le vinaigre de cidre
En prévention contre la rhinite allergique, buvez chaque jour un verre d’eau contenant 1 c. à café de miel et 2 c. à café de vinaigre de cidre.
• La Pétasite
Les extraits de feuilles de pétasite se sont révélés efficace contre le rhume des foins. Cette plante est à prendre uniquement sous forme de gélules.
Les conseils de nos grands-mères
• Aérez votre maison en fin de journée .
• Lavez plus régulièrement vos cheveux..
• Il est préférable pendant cette période d’étendre votre linge à l’intérieur de votre maison
• Consultez un allergologue qui vérifiera par test sanguin ou test cutané s’il s’agit bien du rhume des foins.
• Protégez vos yeux avec des lunettes de soleil quand vous sortez, pour éviter d’avoir les yeux qui piquent.
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