samedi 16 avril 2016

Femme au foyer : Sacré choix .


 

Rester à la maison pour s'occuper de sa famille est un choix que de plus en plus de jeunes femmes font. En Europe, plus de 80% des femmes entre 25 et 55 ans travaillent, mais après la superwoman des années 80 qui voulait tout concilier, carrière-famille-beauté, la femme de 2006 y réfléchit à deux fois et de plus en plus de mères de famille envisagent sérieusement d'arrêter leur travail pour élever leur famille. C'est un choix difficile à faire, et par la suite difficile à assumer au quotidien . 




 

Décidé de Faire le choix :

Il n'est malheureusement pas donné à toutes les femmes de pouvoir faire ce choix : certaines femmes doivent gérer des situations familiales chaotiques et doivent gagner le pain de la famille. C'est déjà une grâce, de pouvoir se poser la question de rester à la maison ou non. 


Mais pour toutes celles qui se la posent, qui ont envie de le faire, ou se sentent partagées devant tous les arguments pour et contre
…Pour ma part le choix a été très facile à faire, dès le moment qu on a décidé mon mari et moi de faire un bébé j'ai arrêté de travailler. Chapeau Madame  je suis de votre avis.

Difficile quand le choix n'est pas partagé par les deux conjoints. Si le choix est partagé des deux conjoints, ( que la femme retourne sur le marché du travail ou reste à la maison), il y aura alors un effort commun, une collaboration des deux , Sauf que ca se passe pas toujours comme cela, parfois la femme veut rester à la maison et prendre soin des enfants et l'homme préférerait qu'elle aide au finances par un travail ou inversement.

S'arrêter de travailler à l'extérieur pour élever ses enfants peut sembler une folie financière à certaines familles. Mais faites bien vos comptes : 


les entrées financières et les dépenses changent. Une fois que vous avez déduit de votre salaire les frais de garde du ou des enfants, les impôts, les frais de transport (il faut souvent un deuxième véhicule pour aller travailler), les vêtements (on dépense plus en habits, car il faut bien présenter, et varier les tenues), le coiffeur (plus souvent), les plats tout préparés (quand on travaille dehors, on n'a pas le temps de faire soi-même des pizzas, des biscuits, des lasagnes, des yaourts etc, tout coûte plus cher, on achète des petits pots, plutôt que de faire soi-même les purées).

On a moins l'occasion de traquer les aubaines. Dans certains pays comme la France, il y a des aides importantes pour les femmes qui restent à la maison (allocations familiales, congé parental payé, allocations logement etc). Si l'aspect financier vous bloque, mettez tout à plat, et faites bien vos comptes, il y aura un sacrifice financier, mais peut-être pas si grand que vous ne le pensiez. 

Et pourquoi paie-t-on alors les nourrices ou les assistantes maternelles? S’occuper des enfants des autres mériterait-il plus de considération que de s’occuper des siens? Et il faut avoir toujours confié ses enfants à d’autres pour ne pas voir que s’en occuper est un travail à plein temps, qui laisse peu de place à l’oisiveté ou aux congés! Seulement, nous sommes dans une société qui ne prend en compte que les biens et les services quantifiables et se montre impitoyable envers ceux et celles qui privilégient une autre échelle de valeurs, aux antipodes du « tout économique »… Choisir de se consacrer entièrement à ses enfants, de passer du temps avec eux, de respecter leur rythme propre, de les sécuriser par une présence constante

la balance Financière :

De toute façon, il faut être réaliste, il est certain que de rester à la maison va entraîner des choix financiers parfois douloureux, mais il faut tout mettre dans la balance : que veut-on vraiment ? Quel est notre choix de vie? La femme qui reste à la maison élever ses enfants va devoir développer tout son potentiel de créativité pour économiser de tous les côtés et gérer le quotidien. 


 d'autres aspects entrent en ligne de compte. Personnellement, quand j'ai fait le choix de rester à la maison élever mes enfants, si j'avais raisonné financièrement, je ne l'aurais jamais fait :


mon mari laissait son travail séculier pour travailler à plein temps comme pasteur, son salaire était divisé par quatre ; ce n'était pas du tout le plan idéal. Mais nous l'avons fait et nous n'avons jamais regretté. Nous croyons fermement que Dieu pourvoit aux besoins de ses enfants fidèlement, et c'est ce qu'il a toujours fait, nous n'avons jamais manqué de rien. 

Pas forcément d'etre au foyer :  

Femme au foyer, Les médias les appellent les FAF (femmes au foyer), pleins et pleins de choses a faire EN GardANT  du temps pour son couple . Libérer du temps pour soi - Adhérer à une association,
 les mères au foyer peuvent parfois se sentir isolées .


Il y a des phases normales dans la vie d'une mère au foyer : 

au début, c'est l'euphorie, on goûte avec soulagement l'absence de contraintes horaires, le patron n'est plus sur notre dos à nous mettre la pression. On est ravie d'être à la maison, de faire des petits plats, de décorer, de chouchouter notre maisonnée. 

Puis vient le temps ou ça commence à être assez ennuyeux et routinier, on commence à trouver le temps long, de ne pas « voir du monde », d'être coincée entre quatre murs à changer des couches culottes et préparer des biberons. 

Ensuite vient un temps particulièrement ingrat où l'on s'aperçoit que notre travail n'est pas reconnu (le mari rentre le soir et s'étonne de nous voir épuisée « de n'avoir rien fait », les enfants plus grands qui salissent là où on a passé du temps à nettoyer et ranger...).

 On a de la frustration, on en a assez des regards méprisants des gens, on a parfois dans les moments les plus sombres, l'impression d'être un parasite improductif de la société.

Certaines femmes qui ont eu l'habitude d'avoir leur propre salaire à gérer se sentent mal à l'aise de dépenser l'argent gagné par leur mari. C'est un peu humiliant, surtout si le mari a la délicatesse de faire remarquer avec plus ou moins d'humour « moi je gagne l'argent, ma femme le dépense ».


Nos grands mères ne se sont jamais posé la question, et il était communément admis dans toutes les sociétés, et ce depuis la nuit des temps, que c'était le père de famille qui pourvoyait aux besoins de la maisonnée. Là les féministes rugissent et brandissent le droit à l'indépendance. Chacun fait son choix.

 Lorsque l'on vit dans un foyer chrétien équilibré, avec un père et une mère responsables et présents, qu'il y a un vrai amour et une confiance mutuelle entre les époux, l'économie familiale doit être considérée comme une répartition des tâches et responsabilités, la mère comme le père apportent leur pierre à l'édifice familial, il n'y a pas d'histoire de domination là-dedans.

 En bonne économiste, j'ajouterais qu'économiquement parlant, la mère qui élève ses enfants est aussi créatrice de richesse. Si vous en doutez, faites une évaluation chiffrée de la valeur des tâches qui vous incombent par jour au tarif d'une personne extérieure : ménage 3heures à 10 dollars, garde d'enfant, 24 heures à 50 dollars, préparation des repas 3X10 dollars, gestion de budget et secrétariat familial : 

15 dollars de l'heure, etc. A ces tarifs là, vu que je suis « de service » 24 heures sur 24 et 365 jours par an, je gagnerais plus cher que mon mari !!!! .

Là je vous repose la question fondamentale : « Que voulons-nous vraiment ? » Que nos enfants soient élevés dans les meilleures conditions ? Que notre maisonnée tourne bien ? Que l'atmosphère à la maison ne soit pas survoltée ? Que nos enfants grandissent avec un équilibre émotionnel et un développement idéal ? Voulons-nous un foyer chrétien modèle, à la Gloire de Dieu ? Ou bien plaçons-nous en premier notre valorisation sociale, notre épanouissement personnel, et aussi l'abondance matérielle de la famille ? Nous vivons dans une société qui valorise la réussite professionnelle, l'indépendance financière, la productivité, et le pouvoir d'achat. Le leitmotiv de la société c'est l'épanouissement personnel, le JE, si important, la satisfaction des besoins égoïstes, et la consommation effrénée. Pas étonnant que la mère au foyer n'ait pas la cote dans cette société ! Etre une mère au foyer, c'est faire passer les besoins des autres avant les siens, c'est donner et se donner sans compter, et sans reconnaissance en retour, c'est prendre le risque de se retrouver sans rien plus tard, de ne pas retrouver de travail, d'hypothéquer sa retraite et dans le scénario catastrophe, de se retrouver un jour seule et dans le pétrin. 


Je comprends que certaines femmes hésitent à prendre tous ces risques, mais en tant que chrétiennes convaincues, le problème se pose différemment.

Dieu nous confie des enfants pour que nous en prenions soin, et que nous les élevions du mieux que nous pouvons. Nous avons des valeurs essentielles à leur transmettre que les systèmes de garde séculiers ne leur transmettront pas.

Nous avons de l'amour à leur donner et quand on travaille à l'extérieur, on ne peut pas donner autant, faute de temps et de disponibilité. Je crois fermement que la volonté de Dieu est que les mères se donnent sans compter pour leur foyer, qu'elles élèvent elles-mêmes leurs enfants et mettent pour un temps de côté leurs ambitions et leur bien-être personnels.













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