mardi 26 avril 2016

Obésité : Quelles sont les maladies associées sur la santé ?


   
Saviez-vous que chaque année, plus de 300 000 personnes décèdent en Europe à cause de l’obésité ? Saviez-vous aussi que l’obésité fait partie du classement des 10 maladies les plus mortelles dans le monde entier ? Tout ça pour dire que L’OBESITE n’est pas une simple maladie, mais une maladie qui fait ravage et qui continue à augmenter d’une façon très alarmante. Pour résumer, l’obésité est la maladie du 21ème siècle… 

Le surpoids et l’obésité entraînent de graves conséquences pour la santé. Les risques augmentent progressivement avec l’IMC. 

L’obésité figure parmi les plus graves problèmes de santé publique du XXIème siècle. Sa prévalence a triplé dans de nombreux pays et le nombre de personne touchée continue d’augmenter à un rythme préoccupant, en particulier les enfants. C’est un excès de poids dû à une surcharge en tissu adipeux dans l’ensemble de l’organisme, et plus particulièrement dans les espaces sous-cutanés. L’obésité peut entraîner une diminution de la qualité de vie et des complications morbides.


Véritable problème de santé publique, l’obésité est une maladie chronique, facteur de nombreuses maladies graves et raccourcit l’espérance de vie des personnes atteintes.
En médecine, l'obésité se définit comme un excès de masse grasse entraînant des inconvénients pour la santé.


Les chiffres 


Première du classement : la Corée avec un taux d'obésité de 3,8 %, comme la Suisse, l'Italie, la Hongrie et l'Angleterre, a su stabiliser sa courbe sur les dix dernières années. 


A l'autre extrémité, les Etats-Unis, suivis par le Mexique, avec un taux d'obésité dépassant le tiers de la population. 


La France, quant à elle, se place dans le haut du panier, en 7ème position.
Plus de 1,4 milliard d'adultes sont en surpoids et plus de 500 millions sont obèses. 


- Chaque année, 2,8 millions de personnes meurent des conséquences du surpoids ou de l'obésité. 


- Plus de 40 millions d'enfants de 5 ans sont en surpoids. Le risque de devenir obèse à l'âge adulte est important. 


- 65 % de la population mondiale vit dans un pays où le surpoids et l'obésité sont les plus meurtriers que l'insuffisance pondérale. 


- A l'échelle mondiale, 44 % du diabète, 23 ù des cardiopathies ischémiques et 7 à 41 % de certains cancers, peuvent être imputés au surpoids et à l'obésité. 


L’apparition de l’obésité dès l’enfance entraîne un risque de surmortalité chez l’adulte 50 à 80 %. Ce risque de surmortalité est surtout d’origine cardiovasculaire et touche essentiellement les garçons. Ces chiffres sont particulièrement inquiétant quand on sait que si l’obésité apparaît avant la puberté, le risque de persistance à l’âge adulte est de 20 à 50 % et de 70 % pour une survenue après la puberté. Une corrélation est aussi observée entre obésité et état de stress ou manque d’attention de l’enfant. La stigmatisation de l’obésité peut être également à l’origine de troubles graves. 


Types d’obésité


Il n’y a pas une mais des obésités. Chaque pathologie doit être traitée différemment selon l’âge, l’ancienneté de la maladie, les prédispositions génétiques ou encore la distribution de la masse de gras. L’Indice de Masse Corporelle (IMC) mesure la proportion entre le poids et la taille et constitue un barème pour déterminer la gravité de l’obésité. On distingue ainsi l’obésité modérée (Indice de Masse Corporelle compris entre 30 et 35 kg/m²), de l’obésité sévère (IMC compris entre 35 et 40 kg/m²) et de l’obésité morbide (IMC supérieur à 40 kg/m²).
-
 
Les maladies associées


Le Diabète


Les données épidémiologiques en France en 2007 permettent d'estimer qu'environ 12 % des personnes obèses sont diabétiques de type II. Il y a à peu près auant de diabétiques de type II obèses en France que de diabétiques de type II en surpoids. Comme il y  a deux fois plus de personnes en surpoids que de personnes obèses, on peut estimer approximativement que la prévalence du diabète de type II chez l'obèse et 2 fois plus élevée que chez les personnes en surpoids. 


L'Hypertension artérielle
 
Il existe une intime relation entre l'obésité et l'hypertension artérielle car la prise de poids s'accompagne habituellement d'une élévation de la pression artérielle pouvant conduire à une hypertension artérielle ; a contrario, l'HTA est une complication présente chez près de 40 % des personnes obèses. 


L'HTA de la personne obèse est fréquemment associée à des anomalies biologiques :
- élévation de la glycémie,
- perturbations du bilan lipidique,
- hyperuricémie,
- anomalies hépatiques.
 
Les complications respiratoires
 
Cela correspond à des collapsus du pharynx, complets ou incomplets, répétés au cours du sommeil.
Il se définit par l'association de signes cliniques et d'anomalies respiratoires nocturnes en nombre > 5 par heure de sommeil. Cette pathologie, même dans sa forme modérée, est associée à une somnolescence, des troubles de l'attention et une altération de la qualité de vie.  
Le SAHOS sévère non traité est également associé à un risuqe accru de morbidité et de mortalité 


cardiovasculaire. 

Jusqu'à 60 % des personnes obèses présentent un SAHOS.
 
Le syndrome obésité-hypoventilation - SOH
Le SOH est défini par la co-existence d'une obésité et d'une hypercapnie diurne.
10 % des personnes obèses ont un SOH. 


L'asthme et l'obésité sont-ils liés ? 


Des études épidémiologiques ont montré l'existence d'une relation entre l'obésité et l'asthme. L'explication pourrait en être que l'obésité est une maladie inflammatoire susceptible de partager des facteurs de l'inflammation communs avec l'asthme. 


Les complications cardiovasculaires
 
Le retentissement cardiovasculaire de maladie d'obésité rend compte pour une large part de l'augmentation du risque de morbidité et de mortalité associé à cette pathologie.
L'obésité fait partie des facteurs de risque de mort subite. Dans l'étude de Framingham, le taux annuel de mort subite était 40 fois plus élevé chez les hommes et femmes obèses de la cohorte, comparé avec le taux d'arrêts cardiaques inexpliqués chez les personnes non-obèses.
 
les dyslipidémies


La dyslipidémie associée au surpoids est caractérisée par une diminution du HDL-cholestérol et par une augmentation des triglycérides. Elle est aussi caractérisée par une série de modifications qualitatives ou fonctionnelles. La diététique joue un rôle clef sur le niveau des triglycérides et, par conséquent, de l'HDL-


cholestérol. 

On sait qu'une réduction, même modeste du poids s'accompagne d'une diminution
Troubles de la vésicule biliaire
Les lithiases biliaires et les coliques hépatiques sont souvent reliées à l'obésité. Les régimes riches en matières grasses provoquent à la longue une saturation de la bile en cholestérol, une des principales composantes des calculs biliaires. Les femmes semblent plus vulnérables. On estime que le tiers des femmes obèses de plus de 60 ans présentent des troubles de la vésicule biliaire


Arthrite


Les personnes obèses présentent souvent un taux d'acide urique élevé dans le sang, sans qu'on puisse expliquer exactement pourquoi. Un excès d'acide urique provoque la goutte, une forme d'arthrite qui atteint les articulations, surtout celle du gros orteil. Les cas de goutte sont très nombreux chez les personnes obèses, dont le régime est souvent riche en matières grasses et en protéines, 2 facteurs qui peuvent influencer le taux d'acide urique. La pression exercée sur les articulations des hanches et des genoux peut aussi entraîner des douleurs arthritiques, que la perte de poids peut grandement soulager.

Enfin, l’obésité constitue un enjeu social. La relation entre précarité et obésité est particulièrement pertinente comme le rappelle Valérie Boyer dans son rapport parlementaire. « Marqueur d’inégalité sociale », l’obésité progresse plus rapidement au sein des couches défavorisées de la société. Les mêmes qui sont le plus éloignés du système de santé.

Obésité : Quelles sont les maladies associées sur la santé ?

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire